Bastion Saint-Laurent à Lyon, l'un des derniers vestiges du fort Saint-Sébastien

La citadelle Saint-Sebastien est un bâtiment militaire peu connu, part du dispositif de défense de Lyon à partir du XVème siècle. La citadelle barrait toute la colline de la Croix-Rousse (la colline dite "qui travaille", face à Fourvière) d'est en ouest, à l'époque couverte de vergers et couvents (l'urbanisation de ce quartier date pour l'essentiel du XVIIIème et XIXème siècles).

La citadelle a connu un long abandon. Un temps menacée de démolition complète au début du XIXème, les révoltes des canuts lui ont redonné un "sens". Le bastion Saint-Laurent, qui en est l'extrémité a alors été rebati pour lui donner sa forme actuelle.

Trente ans plus tard, la ville s'aggrandit et de nouvelles stratégies militaires se font jour: on préfère les grands boulevards aux fortifications étouffées par les ruelles. D'est en ouest, les remparts sont alors détruits, pour faire place au boulevard de la Croix-Rousse, mais le bastion Saint Laurent en réchappe.

Aujourd'hui encore militaire (Santé des armées), il est surplombé d'une terrasse en jardins accueillant le gros caillou, curieux point final du dit boulevard; et ses racines sont coincées entre les escaliers étroits tortueux des pentes de la Croix-Rousse, et les immeubles d'habitation surarmés de cheminées et antennes de toutes sortes... comme méfiants de ce curieux voisin endormi: St-Laurent regarde encore le Rhône en bon élève docile, prenant goût au romantisme par oisiveté.

A ses pieds ou presque, sous la rue des Fantasques,  escamotant au passage une partie des galleries qui ont peut-être autrefois servi à la construction de ces bâtiments, ou d'autres disparus (ces fameuses arrêtes de poisson sont pour le reste promises à une réfection), des sapeurs creusent un deuxième tunnel à la Croix-Rousse, pour faciliter désormais les invasions du quotidien, à double-sens(!), y compris à vélo...

Je vous laisse parmi ces photos distinguer ce qui relève le plus certainement du petit patrimoine et ce qui en relève un peu moins, encore que tout participe désormais à autre chose: l'émergence d'une familiarité innattendue entre le quartier et cette bâtisse préhistorique enchaînée par des escaliers comme Gulliver encordé par les liliputiens: clos privé, goguenots, terrasses sous les postes, mousse et bouteilles, meurtrières bouchées...

Thomas P, à l'oeil, ou à la porte

A noter le Crayon comme une ombre, derrière...

Jusqu'au bord du Rhône, cent mètres plus bas... à côté de l'immeuble habité plusieurs décennies par Edouard Herriot..

Le château d' Abbadia

 
Entre Socoa et Hendaye au pied des falaises, le châreau d' Abbadia domine l' océan et la baie jusqu' à la pointe du cap Figuier.

Son style néogothique, sa construction en pierre rose et grise, ses toits d'ardoise noire, ses tours et ses tourelles concourrent à son  étrangeté.

C'est vers 1850, qu 'Antoine d' Abbadie, grand explorateur, achète ce vaste domaine de  400 hectares. Eugène Violet-Le-Duc ainsi que l'architecte Edmond Duthoit, lui dessinent les plans de ce château impressionnant et austère, qui cache une décoration orientaliste exceptionnelle. Astronome et espert en géodésie, il vécut de nombreuses années à l' étranger ( Brésil, Orient et Afrique) son séjour de 12 ans en Ethiopie, pour découvrir la source du Nil, le marqua profondément.

De plan asymétrique, il est organisé en trois ailes, dont chacune a une fonction dominante ; l' aile Nord Ouest pour le travail avec un observatoire astronomique et une magnifque bibliothèque, l' aile Est avec sa chapelle et l' aile Sud destinée à la vie sociale.

Les tours et les tourelles, ainsi que les façadees sont ornées  de différents symboles et bestiaires fantastique.

 La pierre, élément principal de cette oeuvre architecturale, est extraite, taillée , travaillée et parfois sculptée. Au-travers de celle-ci, les carrières et la géologie du voisinage se révèlent. Cette promenade dans l' espace et vers les temps géologiques où le Pays Basque n' était pas encore cette région ondoyante entre mer et montagne.

Anrtoine d' Abbadie lèguera sa magnifique demeure à l' Académie des Sciences.

Sa devise personnelle exprime son retrait du monde et l'importance du travail scientifique " Plus être que paraître "

Il décède en 1897 et repose avec son épouse sous la chapelle du château.

   Ker Stears , le château miraculé.

L'image a de quoi surprendre dans une ville rasée par les bombes américaines mais Ker Stears a traversé le temps sans encombre. Ce château néogothique, directement inspiré de Walter Scott, est construit autour de 1882 sur une falaise dominant la Rade du Forestou Izella à Brest. Lorsque John Burnett-Stears, créateur de l'usine à gaz voisine et son épouse Béatrice de Kérédern de Trobriand (née à New York) décident de construire ce château, ils veulent donner un cadre de circonstance à leur fortune et au tissu social qu'ils entretiennent dans la bonne société.

Le domaine disposait de nombreuses dépendances et de communs, d’un parc et de jardins qui s’étendaient jusqu’au plateau du Forestou. Les travaux du chemin de fer exigèrent une saignée, longue et profonde, qui divisa la propriété en deux. Un pont étroit séparait désormais le château, isolé sur son éperon, de ses dépendances sur le plateau et de ses bois dans le vallon.

La fortune, le goût d’un passé lointain, l’orgueil du maître et la qualité des pierres taillées, tout ce que l’on retouve au château de Keriolet près de Concarneau ou au château de  Trévarez près de Châteauneuf-du-Faou, font de ce château une demeure sans égal à Brest.

En 1900, Béatrice de Kérédern de Trobriand épouse en secondes noces le comte Olivier de Rodellec du Portzic. Elle a 50 ans, lui 25. La comtesse partage alors sa vie entre Paris et Brest. En 1906, le château est le théâtre de l’affaire du diamant bleu, mystérieuse affaire Brestoise qui fera le tour du monde, donnant un éclat particulier à Ker Stears. Un soir, alors qu'elle vient de jouer au piano devant ses invités, la comtesse omet de récupérer les bagues qu'elle a posées près de l'instrument. Le lendemain matin, son diamant bleu ayant coûté la somme astronomique de 50.000F or manque à l'appel. Les recherches ne donnent rien. Il est fait appel au commissaire de police local pour inspecter les bagages des hôtes de Ker Stears. Stupeur ! Le bijou est retrouvé dans le nécessaire de toilette d'un invité, parfaitement dissimulé dans sa poudre à dentifrice !

Le conseiller d'État du gouvernement russe mis en cause nie tout en bloc. L'auteur présumé explique que quelqu'un a posé le bijou dans ses affaires pour lui porter préjudice. Il accuse Olivier de Rodellec en personne évoquant  une vengeance du maître des lieux qui aurait eu vent des conseils prodigués à sa femme. Durant son séjour, le diplomate aurait conseillé à la comtesse de se séparer de son époux ! Finalement, les Rodellec retirent leur plainte quelques semaines plus tard. Mais l'issue judiciaire ne satisfait pas le diplomate qui provoque en duel son rival. L'affrontement d'honneur, réalisé dans les règles de l'art, se solde par quelques coups de bâton inoffensifs au bois de Boulogne... Maurice Le Blanc utilisera le scénario pour son deuxième ouvrage du genre, «Arsène Lupin contre Herlock Sholmès». Des films et bien d'autres romans s'inspireront de l'intrigue, reprise jusque dans les quotidiens new-yorkais de l'époque.

Plaisante mais à vérifier, une autre anecdote lue sur un blog Brestois : « Le secret du château de Ker Stears : Très généreux, John Burnett-Stears  offrait des fêtes somptueuses et les invités qui avaient le privilège de dormir sur place se voyaient devant un choix cornélien : 3 robinets sur le lavabo, lequel choisir ? Eau chaude et eau froide, vous l'aurez deviné, mais point d'eau tiède dans le troisième. Les initiés nous disent que ce fameux robinet débite un excellent whisky ! L'histoire se raconte à Brest même et alentours, de générations en générations. Aujourd'hui, seuls les plombiers la colportent encore... »

Cette demeure a accueillit les Américains en 1917, lors du premier conflit mondial mais fut aussi occupée par les officiers allemands en 1940. En 1946, le château fut vendu à la Congrégation des sœurs de la retraite d'Angers, qui y ouvrirent une Institution de jeunes filles, En 1947, les religieuses en font un établissement scolaire : le cours Fénelon, la Retraite. Rarement accessible, le château a été ouvert au public lors des journées du patrimoine en septembre 2009. Personnellement, j’ai profité de la journée portes ouvertes des lycées Brestois, de samedi dernier, pour m’y faufiler et découvrir les lieux pour la première fois…

LE CHEVALIER ROUGE

Situé à Plédéliac dans les Côtes d’Armor ,voici  le château ruiné de la Hunaudaye .

C’est un château fort de plan presque pentagonal, des courtines continues relient les 5 tours, il est entouré de douves et on y a accés par deux ponts levis à flèche. C’est Olivier de Tournemire qui en demanda la construction en 1220 sur un ancien site gallo-romain.Il fut détruit en 1341 durant la guerre de Succession de Bretagne, puis reconstruit au 15^ème siècle.

Cinq tours !!!! encore debouts mais décapitées. Durant la révolution le château fut incendié , toutes les toitures partent en fumée.Le château fut classé en 1922.

La premiere tour à droite (photo ci-dessus), c’est la tour militaire, elle est équipée de canonnières (petits trous ronds sous les fenêtres).

La tour noire, sa fonction reste très obscure, il est très difficile d’y circuler , encore aujourd’hui on ne sait pas à quoi elle servait.

La troisième tour est celle dite de la « glacière ».

On doit son appellation au seul fait qu’elle contient une cave à sa base (au niveau de l’eau).Cette cave étant la salle la plus fraiche du château devait donc servir de garde manger.

La quatrième tour est la tour de la chapelle.Sur la photo ci-dessus on voit bien la voute .C’est le seul vestige du 13^ème , un moine y aurait été enfermé , et durant son emprisonnement il a gravé le tour de la porte (les douze apôtres) , en sortant de son isolement il serait mort d’épuisement d’avoir tant sculté. Les douze apôtres sont toujours visibles de nos jours.

La tour de la chapelle s’ecroula en 1931.

Et enfin la cinquième tour : la tour seigneuriale !!! elle est équipée de tout le confort réservé aux appartements seigneuriaux: latrines à chaque étage, placards, cheminées sculptées,...

Et voilà nous avons fini la visite historique de ce château………….qui est hanté.

"À l'heure où s'éveille l'orfraie,

Où les tours de la Hunaudaye

Comme trois fantômes des airs

Enflamment leur sommet déserts

À l'heure où la nuit tend son aile

Sur leur enceinte solennelle

Voyageurs, voyageurs, fuyez

Car l'enfer gronde sous vos pieds"

-          Édouard Turquety (1807 - 1867), poète breton

Et oui comme bien des chateaux celui-ci connu des drames .Personne n’osait s’aventurer tout proche . La reine Anne de Bretagne traversant la forêt pour se rendre rendre au Folgöet fut arrêtée et conduite en présence du seigneur des lieux sous prétexte que personne ne devait traverser son domaine sans permission.

Mais c’est une autre rumeur qui fit trembler les environs….

Le maître redouté des lieux fut accusé d’avoir assassiné son père, son épouse et son frère (rien que ça !!).Depuis ces faits il ne trouvait plus  , disait-on , les douceurs du sommeil.

Une nuit, un chevalier drapé d'un manteau rouge se présenta devant le châtelain. Celui-ci appela ses gens pour châtier cet inconnu qui osait pénétrer dans sa chambre sans s'être fait annoncer. Comme nul ne répondait à son appel, il aperçut, derrière l'homme au manteau rouge, trois silhouettes blafardes enroulées dans des suaires.

Le chevalier rouge dit alors « Vois ! Le vieil homme est ton père, cette femme est ton épouse, et ce jeune homme est ton frère. Ils viennent te chercher. »

 A ce moment là l’orage gronda de plus belle est la foudre frappa le seigneur , ce n’est que le lendemain que les serviteurs trouvèrent le chatelain mort gisant dans une flaque de sang.

 Ce château connait d’autres lègendes , toutes aussi terrifiantes, certaines personnes aujourd’hui encore trouve cet endroit oppressant….

le chateau féodal du roi rené

pour le défi du petit patrimoine sur le thème des chateaux je vous présente

le chateau du roi rené  à tarascon bouche du rhone

le chateau du roi rené se situe à tarascon ville dans le département des bouches du rhone 

le chateau du roi rené construit au début du XVsiècle par la famille anjou

"des prises de vues de nuit"

Principale attraction d'une ville quelque peu délaissée des grands circuits touristiques, le Château du Roi René est le monument emblématique de Tarascon. De nombreux visiteurs s'y rendent et pour cause, il est considéré comme l'un des châteaux forts les mieux conservés de France.

L'imposante forteresse est bâtie en bordure du Rhône qui longe la ville. Sa construction débute en 1400 sous l'impulsion de Louis II d'Anjou, qui avait pour but d'élever un château fort, puis terminé et transformé par le Roi René, son fils, au XVe siècle, cette fois avec l'idée d'en faire un palais ; il en résulte un intéressant mélange de style gothique et renaissance

le chateau du roi rené de tarascon représentait une sentinelle imposante pour l'enemi.le donjon s'élevant à 48m 

ce que l'on voit du chateau de l'extèrieur ne reflète en rien le chateau à l'intèrieur. le chateau à aussi servi de prison au XVIIIsiècle

pour visiter ce chateau qui est une pure merveille,on y entre par un pont qui est composé de trois arches enjambant les douves d'autrefois

amoureux des chateaux et de vielles pierres ce chateau est à visiter

de sa terrase vous aurez une vue mémorable et imprenable sur beaucaire arles

et tarascon

photo prise il y a quelques temps de l'autre coté du rhone

voilà j'espère que ça vous à plu 

à bientot pour un autre défi

"un peu de pub"

si vous voulez visiter l'intèrieur je vous invite sur mon autre blog 

www.christ104.canalblog.com

ou sur votre moteur de recherche en inscrivant seulement christ104

puis sur ma provence en photos

dans la catégorie "TARASCON"