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Pardon mais c'est la croix et la bannière au Folgoët
Voici Notre dame du Folgoët ! Drôle de jour qu’aujourd’hui puisque nous sommes le premier week-end de septembre et il s’avère très particulier. Vous verrez plus bas pourquoi.
La légende de Salaun Ar Foll
Pourquoi cette basilique à LE FOLGOET ? Cela tient à une histoire et à une légende. Entre 1300 et 1358 environ, vivait en ces lieux, un homme simple, pauvre et orphelin. Mendiant sa nourriture, buvant l’eau d’une fontaine, se balançant aux branches des arbres, il chantait inlassablement "Ave Maria, Ave Maria".On le trouva mort un matin de novembre 1358. Inhumé sur place, un lys fleurit sur sa tombe. Sur ses pétales s’inscrivait en lettres d’or "Ave Maria". Les foules accouraient sur les lieux.
Le duc Jean IV qui venait de gagner la bataille d’Auray, décida d’y bâtir une église et pose la première pierre en 1365. Jean V, son fils, acheva son œuvre. Des pèlerins célèbres l’honorèrent de leur visite : la duchesse Anne de Bretagne devenue reine de France y séjourna en 1494 et en 1505, puis sa fille Claude avec son mari François 1er en 1518 et beaucoup d’autres.
La fontaine prend sa source sous le Maitre Autel et les jeunes filles superstitieuses y jetaient une épingle à cheveux : si l’épingle flottait, elles étaient assurées de trouver un mari dans l’année. Si l’épingle tombait au fond du bassin, tout espoir de mariage s’évanouissait.En entrant dans l'imposante Notre Dame, c'est l'émerveillement total devant le magnifique jubé, une pièce unique en Bretagne et le seul en pierre de kersanton en Bretagne. Malheureusement je ne peux me rapprocher du jubé étant donné qu’il y a foule !
c'est le départ du pardon et non pas la fuite furtive d'une association de malfaiteurs...
Les paroisses environnantes, avec leur croix et bannières, portées par les fidèles en costume de fête, participent à la grande procession du dimanche après-midi.A cette occasion, les deux statues de la Vierge Marie du Folgoët sont portées en procession, celle en bois le samedi et celle en kersanton le dimanche. Cette dernière couramment appelée la Vierge Noire, à cause de sa couleur, est couronnée et drapée d'une cape bleue.
Le Grand Pardon accueille 20 000 fidèles lors des différents temps de rencontre du samedi et du dimanche.
Les cérémonies proposées restent dans la tradition de la pratique du pardon telle qu'elle est connue depuis des siècles.
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La chapelle monolithe de Caudon.
Les chapelles monolithiques en France ne sont pas nombreuses, du coup quel spectacle lorsqu’on en découvre une au bout d’un chemin sans même une pancarte pour la signaler. Elle domine la vallée de la Dordogne, très discrètement dans son écrin de verdure.
Propriété du château de Caudon (à environ 1km de là) elle est laissée à l’abandon et ne sert plus au culte. L’un des propriétaires fut Jacques de Maleville, marquis et pair de France, l’un des rédacteurs du fameux code civil.
Monolithe signifie qu’elle est faite d’un seul bloc de rocher et non d’un assemblage .Cette chapelle est donc creusée dans la falaise, juste son clocher mur fut ajouté et « posé » sur le haut du rocher.
Inscrite aux Monuments historiques en 1948, Elle date du XIIème siècle et à l’origine c’était l’église paroissiale de Caudon et fait partie intégrante de la propriété du château.
Des grilles furent scellées pour empêcher le vandalisme, des cultes sataniques y auraient eu lieu clandestinement…brrrrr
Au pied de cette chapelle, des sarcophages ont été creusé à même la paroi.
Ils sont de tailles plus que raisonnable pour s’y allonger ….mais bien évidement il faut avoir une bonne raison pour le faire….
Il s’agit en fait d’un ancien cimetière gallo-romain.
En levant la tête on peut apercevoir le clocher…
…sans cloches.
Un très bel endroit visité au coucher du soleil avec les chauves-souris pour seule compagnie.
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